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哲学是一种终身的修行(有泪点的宏文)

2017-09-09 哲学园

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哲学作为一种职业
Jean Grondin
当一个专业哲学家到底意味着什么呢?法语学界著名的现象学家Jean Grondin认为,这意味着一种个人的修行。这篇文章是加拿大哲学家Jean Grondin于1999年10月4日当选为加拿大皇家学会艺术人文学院成员时的演讲,刊于《艺术人文学院简报》第52期,皇家学会,2009, 第104-109页。


哲学可以是很多东西,但是它可以被当做一种事业么?在其著名的《高尔吉亚篇》(484c)中,柏拉图曾借卡利克勒之口说到:“如果你在年轻时有节制地学习哲学,那么它是一样好东西,但若你超过必要的程度继续研究它,那么它能把任何人给毁了”[2]。而这段话竟然是说给苏格拉底听的!卡利克勒认为,一个人如果成年之后还沉溺于哲学,那他就应该被鞭子修理。即便到了今天,人们也很难接受以哲学为专职这种事。在最好的情况下,哲学家会被当做智者,在最坏的情况下,哲学家则会被认为是煽动人心的空谈者。总之,哲学家的角色好像是浪子或艺术家,徘徊在知识与科学之边缘,徘徊于那个服从于科学和经济规律、纯粹而客观的现实之边缘。当然,人们可以期待这个边缘人物会给我们某种启示,甚至这种距离感可以对现实产生某种批判意义。但是通常情况下,想要得到严谨的知识,人们会求助于科学家,而想要领略生活的闪光之处,人们就会转向艺术创造者。可是哲学家既不是通常意义上的科学家,也不是——感谢上帝——什么灵魂导师。总之在这种种(其实也有些自相矛盾的)需求面前,哲学很难证明自己存在的合理性

那么,怎样定义作为职业的哲学呢?我觉得——虽然我可能错了——对这个问题、对这个问题带来的困惑,我们的思考还非常少。哲学家的角色、尤其是专业哲学家的角色,几乎没有得到大众的理解 ,特别是在北美。上文提及的对哲学这一职业定义的困难就是这种状况的表现之一。可我自己就是以此为业的,并且多半会一直持续到我生命的最后时刻。

围绕这个问题展开的思考之所以很少,可能是因为马克斯·韦伯著名的演讲《学术作为一种志业》(Wissenschaft als Beruf, 1919)[3]已经道出了问题的精髓。这篇演讲可以算是韦伯的遗训,因为不久之后他就去世了。演讲的题目虽然看起来简单,但要翻译成法语却还有些困难。韦伯所说的“科学”(Wissenschaft)在德语中指的是严谨的知识,它不仅包括自然科学(纯科学),也包括人文和社会科学。我们可以从这个概念中看到德国唯心主义的悠远传统,即认为科学就是人类知识的总和,而其中哲学的作用则是将它提升到概念层面的高度。只是这种理念看起来是没有办法变为现实的,所以今天人们才会把“科学”一词仅限于指称经验性、系统性和专业化的知识。

在这里,我关注的并不是狭义的科学,因为人们很容易理解它作为职业的意义。但哲学可以么?这篇演讲的标题中最难翻译的词应该要算Beruf了,我有意选择了“职业”这个最平淡的翻译。其实最好的翻译毫无疑问应该是“使命”。对于那些从事哲学研究的人来说,哲学首先意味着一种使命和痴迷。但这种理解也可能遭致很多非议,因为“使命”容易让人把哲学家看成某种自以为接受了神启的人。可是就算我们会去看、去听、有时候也会灵光一现,但这也绝不意味着我们是那类人。

那么我们可以把哲学看做一门“技艺”么?从某种意义上说可以,因为哲学也要求具备一些专门的技术。但这个词也不是很准确,因为它会把哲学家弄得像智慧王国里的工人或者小职员那样,这显然也不对。那么“个人事业”?尽管它在大学里很通行,但我觉得听起来更荒谬,除非它能够被理解成某种大家共同耕耘的领域。可惜一旦这么理解的话,我们语言高贵的严谨性就被牺牲掉了。

如果哲学既不是狭义上的科学,也不是一种顿悟,既不是一门手艺,也不是个人事业,那么归根结底它到底在什么意义上才能被称为一种职业呢?就像一切哲学问题一样,这个问题没有什么普遍适用的答案。我的理解是:哲学是一种对普遍性的执着追求人们曾不断地提出并试图回答一些形而上学的根本问题——对于这些问题,科学既没有办法回答,也没有办法驱散——,普遍性就是在这种求问的历史中被认识和思考的。这种对哲学的描述其实并不是我自己的创新,因为亚里士多德早就说过:当所有的科学都只关注各自特定的领域时,哲学关注的却是一切存在,或者说普遍意义上的存在。那么这种普遍性到底指的是什么呢?这也很难说清楚,尤其是在这么短的时间里。从否定的意义上来说,对普遍性的追求意味着无法满足于特定领域的知识。这不仅因为这些知识是很有限的,而且因为要承认它们的有效性,就必须在其概念和逻辑层面进行一番澄清和探讨,而这项工作一向都是属于哲学的。

这并不是否认知识的专业化对现代科学蓬勃发展的必要性。甚至在哲学上,专业化也是有其存在的理由的,因为哲学家也算得上是某一方面的专家。但显然专业化与哲学家的使命是相悖的要塑造一个健全的心智,不仅仅需要投身到科学方法和科学的确定性中去,还需要某种抽离(历史告诉我们,哲学史上的重要时刻都源于对即成规范的挑战,也正是它们推动了人类洞见的向前发展)。这种我按照惯例称之为形而上意义上的超越性可以表现为很多种形式,但或多或少都带有强制性。哲学能够作为职业,就意味着这种形而上的超越性可以被理性地讨论和辩护,而这种讨论本身就是能够启发和教育人的心智的。这就是哲学超凡的“禁欲”。它不仅要摆脱那些不属于自己的确定性,还要剔除各种廉价的主观意见、空谈和闲话,而这些东西往往占据了哲学的空间——虽然这一空间是开放且不可定义的。作为对普遍性的思考,哲学既然要成为一门职业,就需要主动采纳这种“苦行”的方式(或者按照皮埃尔·阿铎[Pierre Hodot]的重新解释:一种精神意义上的修炼)。但这种苦行和超越是可能实现的么?哲学的目的就是宣称这是可能的。从这种意义上来说,作为职业的哲学,其基础就是一种宣讲,或者按照习惯的说法,是一种对信仰的宣讲。这是因为哲学教育的目的——即试图让我们学会去感受普遍性——是不可能一蹴而就的。我们必须不断重新去寻找它、去为它辩护,因为它在各个时代都受到诡辩论和政治观念——也就是缺少“禁欲”的思想——的攻击。而我们想要通过授课、研究和我们自己的视角传递给下一代的,也无非就是这种纪律,或者说是哲学这种脑力劳动的伦理规范。从教学的角度来看,研究体现出的伦理规范可能比其林林总总的内容更为重要:它体现在对那些能够赋予生命经验以意义的各种作品——艺术的或哲学的——耐心的学习和研究上。我们还必须要教授的,是对这种苦行的忠诚和尊敬,而这些曾经对我们的文明起到奠基作用的美德在今天已经很大程度上消失了。当然,我们这个时代的标志是民主化的意愿,这是值得赞赏的。可人们不能否认,民主化必然伴随着一切存在的庸俗化,从而让我们忘记还有很多区别是很重要的。如果皇家学院能够唤起类似于这种尊敬的感情的话,我就是一个幸福的皇家学院院士。

这么看来,哲学作为职业,其实归根结底是一场打赌,把赌注押在对人性的希望上,而我们终生都在守护这种希望,尽管不能做到完美。当然,所有的生命都要从希望中获取力量,但只有哲学才能思考它,宣讲它。哲学宣扬的理想就是一种马拉松式的教育,一种苦行,一种希望,以及——我可以毫不羞耻地说出来——对智慧的热爱。这既是一种荣誉,也是一种奉献。不过就像所有让我们痴迷的东西一样,很难说是我们为它付出了什么还是我们从它那里得到了什么。但在这里我还是要说,在座各位的出席给予了我极大的荣誉,让我非常感动。谢谢你们!
(小编看到这里,眼里居然闪着泪光)

[1] 葛洪丹的标题显然影射了马克斯·韦伯的两篇演讲:《政治作为一种志业》和《学术作为一种志业》。但是德语中的Beruf与法语的profession虽然都有多重意思,但偏重却有所不同。韦伯使用的德语原词Beruf被台湾版翻译为“志业”(参见(德)韦伯著,《学术与政治》,钱永祥等译,广西师范大学出版社,2004,第153-191页。关于标题的翻译,参见第155页注释1。),除了“职业”这层普通的意思以外,还能兼顾宗教意义上的“使命”、“受召唤”等涵义。这层意思,葛洪丹自己就给出了vocation这样的翻译。但是法语profession除了“专业”、“职业”的意思以外,更有“公开地声明、宣讲、传播自己的信念”的内涵。中文中能够接近这种双关的词汇,我还没有想到。因此,文中仍根据不同的语境将profession译为“职业”、“专业”、“宣讲”等。
[2] 中译文参见(古希腊)柏拉图著,《柏拉图全集第一卷》,王晓朝译,人民出版社,2002,第370页。484c是柏拉图作品的斯特方(H. Stephanus)希腊文原版页码和分栏,各种语言的译本都有标注,便于查找。
[3] 参见注释1。

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陈嘉映  张志林  任军锋  梁永安




法语版
La philosophie comme profession
Jean GRONDIN
La philosophie comme profession
**Allocution de reception a l'Academie des lettres et des sciences humaines de la Societe Royale, le 14 octobre 1999 **
[paru dans Presentations de l'Academie des lettres et des sciences humaines, n° 52, Societe royale du Canada, 1999, 104-109]
La philosophie peut etre plusieurs choses. Mais une profession? Dans un passage celebre de son Gorgias (484c), Platon fait dire a Callicles - et c'est a Socrate qu'il le dit! - que « la philosophie a certainement son agrement a condition qu'on s'y applique avec moderation dans la jeunesse, mais si l'on y passe plus de temps qu'il ne faut, cela est desastreux pour un homme ». Selon Callicles, celui qui s'adonne encore a la philosophie a l'age adulte ne merite que des coups de fouet. Meme aujourd'hui, on conçoit difficilement que la philosophie puisse etre une profession. Dans le meilleur des cas, on associe plus volontiers le philosophe a un sage, dans le pire, a un agitateur de nuages ou d'air chaud, comme disent les Americains. On assigne au philosophe un role de boheme ou d'artiste qui le situe en marge du savoir, de la science et de la realite pure et dure administree par la science et l'economie. On peut certes attendre de cette marginalite une certaine lumiere, voire une distance critique, mais on se fie davantage aux scientifiques pour la rigueur et aux artistes createurs pour l'etincelle de vie. Or le philosophe n'est ni un scientifique au sens courant du terme, ni - Dieu merci - un gourou. Il est donc difficile de defendre la philosophie face a de telles attentes (d'ailleurs assez contradictoires).
Comment caracteriser la philosophie comme profession? Je me trompe peut-etre, mais il me semble qu'il y a peu de reflexions sur cette question, sur la perplexite, la perplexite necessaire, que nous sommes. C'est que le role du philosophe - et celui du professeur de philosophie en general - rencontre tres peu de comprehension aupres du grand public en general, et plus particulierement en Amerique du Nord. On le voit deja a l'embarras que suscite l'idee de la philosophie comme profession. Or c'est pourtant la profession que je pratique et que j'exercerai sans doute jusqu'a la fin de mes jours.
S'il y a peu de meditations sur cette question, c'est peut-etre parce que l'essentiel a deja ete dit dans la celebre conference de Max Weber sur « La science comme profession » (Wissenschaft als Beruf, 1919). Le titre, pourtant simple, de la conference de Weber - qui etait dans son cas un testament puisqu'il est mort peu de temps apres l'avoir prononcee - est cependant un peu difficile a rendre en français. Lorsque Weber parle de science, de Wissenschaft, il vise, bien sur, le savoir rigoureux au sens allemand du terme, qui se deploie non seulement dans les sciences pures, mais aussi dans les sciences humaines et sociales. On peut y reconnaitre un lointain heritage de l'idealisme allemand qui entendait par science la totalite du savoir humain, que le philosophe aurait pour tache de porter au concept. C'est parce qu'un tel ideal nous parait impraticable que nous nous sommes resignes aujourd'hui a limiter le terme de science a l'ordre du savoir experimental, methodique et specialise.
Ce n'est pas la science comme telle qui m'interesse ce soir, car on conçoit sans peine que la science puisse etre, elle, une profession. Mais en quoi la philosophie peut-elle l'etre? Dans le titre de Weber, le terme le plus ardu a traduire est sans doute celui de « Beruf », que je rends ici par le terme le plus fade possible en parlant de « profession ». C'est que la meilleure traduction serait indubitablement celle de « vocation ». La philosophie est pour ceux qui la pratiquent d'abord une vocation et une passion. Mais on devine toutes les railleries que pourrait susciter cette idee de vocation, puisqu'elle tend a tirer les philosophes du cote des illumines ou des visionnaires. C'est ce que nous ne sommes certainement pas, meme s'il nous arrive d'avoir des visions, des lumieres et d'entendre des voix. Pourrait-on alors parler de la philosophie comme d'un « metier »? Oui, parce qu'il y a bel et bien du savoir-faire en philosophie, mais le terme n'est pas tres adequat non plus, car il tend a transformer les philosophes en proletaires ou en fonctionnaires de la sagesse, ce qu'ils ne sont pas non plus. Le terme de « carriere », meme s'il est helas! courant dans le monde universitaire, est a mes yeux encore plus inepte, a moins bien sur d'entendre la carriere comme un chantier ouvert, mais ce serait forcer un peu trop l'elegante rigueur de notre langue.
En quoi la philosophie est-elle une profession si elle ne releve ni de la science, au sens limite du terme, ni de l'illumination, ni du metier, ni de la carriere? Comme toujours en philosophie, il n'y a pas de reponse passe partout. Mais je pense que la philosophie se caracterise par une passion de l'universel qui se sait et se sent travaillee par l'histoire des grandes questions metaphysiques, que la science ne peut resoudre, ni dissoudre. C'est une description de la philosophe qui n'a rien de bien original, car elle remonte a Aristote : alors que toutes les sciences traitent d'un domaine particulier, la philosophie porte sur l'etre dans son ensemble, sur l'universel. En quoi consiste cet universel? Cela non plus, il n'est pas facile de le dire, d'autant que je ne dispose ici que de tres peu de temps pour etayer ma pensee ou, ce qui revient au meme, pour me presenter moi-meme. Negativement, la passion de l'universel traduit une insatisfaction vis-a-vis des savoirs trop particuliers, parce qu'ils sont si limites, mais aussi parce qu'ils presupposent un travail de vigilance conceptuelle et logique qui releve depuis toujours de la philosophie.
Il ne fait aucun doute que la specialisation du savoir est indispensable au succes de la science moderne. Elle a egalement sa raison d'etre en philosophie, car tout philosophe est aussi specialiste de quelque chose. Mais il saute aux yeux que la specialisation est contraire a sa vocation. C'est que la formation de l'esprit ne s'accomplit pas ou pas seulement par l'assimilation de methodes et de certitudes scientifiques, elle se fait aussi par la transcendance des certitudes et des methodes acquises, par une certaine forme de desassimilation (et l'histoire enseigne que ce sont toujours ces hauts moments, philosophiques, de mise en question des canons etablis qui ont fait avancer la clairvoyance humaine). Cette transcendance, que je l'on peut appeler metaphysique, car c'est ainsi qu'elle s'est toujours appelee, peut prendre de multiples formes, plus ou moins contraignantes. L'idee de la philosophie comme profession est que ce depassement metaphysique peut faire l'objet d'un debat eclaire, qui soit eclairant et formateur, et qu'il peut se defendre par des raisons. D'ou l'ascese extraordinaire de la philosophie. C'est que la philosophie doit se defaire non seulement des certitudes qui n'en sont pas, mais des facilites de l'opinion, de la demagogie et du bavardage qui occupent tres souvent l'espace - evidemment ouvert et par definition indefinissable - de la philosophie. En tant que pensee de l'universel, la philosophie comme profession se veut donc une forme d'ascese (ou d'exercice, au sens spirituel du terme, rehabilite par Pierre Hadot). Cette ascese et ce depassement sont-ils possibles? La philosophie le professe. La philosophie comme profession repose ainsi sur une profession, que l'on pourrait appeler, suivant l'expression convenue, une profession de foi, parce que l'universel auquel cherche a nous sensibiliser la formation philosophique n'est jamais conquis une fois pour toutes, mais toujours a renouveler et a defendre contre les assauts sans cesse repetes de la sophistique ou de la rectitude politique du temps, c'est-a-dire de l'absence d'ascese. C'est aussi cette discipline, cet ethos du travail intellectuel que nous avons a transmettre aux plus jeunes generations par notre enseignement, nos recherches et notre regard. Et d'un point de vue pedagogique, l'ethique de ces recherches - qui s'exerce dans le patient apprentissage du monde des oeuvres, des oeuvres d'art autant que de philosophie, qui donnent sens a notre experience - est peut-etre plus importante que ses contenus, naturellement variables. Car ce que nous avons a enseigner, c'est aussi une fidelite et un sens du respect envers cette ascese, qui se perd beaucoup dans notre civilisation, pourtant fondee sur elle. Il est clair que notre epoque se trouve marquee par une louable volonte de democratisation, mais il est indeniable qu'elle s'accompagne aussi d'une vulgarisation de l'etre dans son ensemble, qui nous fait oublier plusieurs differences. Et si la Societe Royale peut inspirer quelque chose de ce respect, eh bien! je suis un royaliste heureux.
La philosophie comme profession se fonde donc sur un pari, un espoir d'humanite, que nous ne cesserons jamais, bien qu'imparfaitement, de servir. Or toute vie se nourrit d'espoir, mais c'est a la philosophie qu'il appartient de le penser et de le professer. Ce que cette philosophie professe, c'est donc un ideal marathonien de formation, une discipline, une esperance, et, je n'ai pas honte de le dire, un amour passionne de la sagesse, qui est aussi un honneur et un service. Mais, comme pour toute passion, on ne saurait trop dire s'il s'agit d'un service que nous rendons ou qui nous est rendu. Ce que je sais cependant, c'est que l'honneur que vous me faites par votre presence ici ce soir me touche beaucoup. Je vous en remercie.

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