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当西方一些人谈论“普世主义”时,他们在谈论什么?

日前,法国《世界报》刊登了一篇文章《自由,战斗继续》,大谈西式民主(亦称自由民主制)的“普世性”,为有关国家“人民反抗威权统治”摇旗呐喊,呼吁欧洲作为“自由和法制堡垒”肩负起自身责任。文章竭力渲染“民主对抗威权”叙事,打着“普世主义”的幌子鼓吹“西方优越论”,企图霸占民主自由定义权。

西式民主并不“普世”,将其同“普世价值”划等号本身就是偷换概念。从时间上看,西式民主脱胎于17-18世纪欧洲启蒙运动和资产阶级革命,距今不过300年,在漫长的人类历史长河中只是倏忽一瞬。即使我们根据流行观点,将民主的起源追溯至古希腊,那么自古罗马帝国建立到中世纪结束的漫长岁月里,古希腊城邦民主制在西欧早已湮灭。从空间上看,根据《世界报》文章引述的瑞典研究机构V-Dem统计,当今世界只有34个“自由民主制国家”,仅占全球国家总数的不到五分之一,世界总人口的不到13%。把一种时间和空间上都明显属于少数的政治制度吹嘘为“普世”,简直是大言不惭、坐井观天!

西式民主也不“民主”。近现代的西方民主随着欧洲资本主义的发展及资产阶级取代封建阶级统治而逐步确立起来,是资产阶级的民主,即为实现和保障资产阶级利益、保护资本主义私有制而创制的政治制度。亚当·斯密在《国富论》中就指出,民主共和更有利于资本的统治。历史上,西方资本主义国家通过对本国劳动者的剥削和对殖民地国家人民的掠夺实现了资本积累和工业化,又试图用“民主自由”来洗白其罪恶。1840年,英国议会正是用投票的“民主”方式决定发动侵略中国的鸦片战争。实践中,无论在英国、美国或其他任何西方国家的民主政治发展史上,民主制度下的选举权都长期被刻意地限定在“某一群有资格的人”中。一直到20世纪70年代前后,主要资本主义国家才实现了18岁以上男女公民平等拥有选举权的普选制度,而这也不过是“金钱代替刀剑成了社会权力的第一杠杆”。

纵观当今西方世界,社会撕裂、贫富分化、中产坠落、金钱政治、极端思潮等乱象叠出。就在这几天,西方民主世界发生了两件令人震惊的事件。一件是美国国会经过15轮投票才选出众议院议长,另一件是在美国国会山暴动两周年之际,在实行西方民主制度的巴西也发生了几乎一模一样的国会山暴动。有识之士纷纷反思西方民主失灵的根源,这时候一些人居然还在声嘶力竭地鼓吹西方“民主自由”的“普世性”。明明自己得了病,为什么不赶紧去看病,反而以医生自居,给全世界开药方?

自然是因为别有用心。包括民主制度在内的世界上任何一种社会制度,都是历史的产物。而在美国等西方国家手中,民主制度不单是人类历史发展进程中出现的某种政治制度和社会观念,更是剥削和控制非西方尤其是发展中国家、保持自身在国际体系中优势地位的武器和工具。长期以来,他们打着“普世主义”旗号,大肆输出西方资本主义价值观和社会政治制度,大搞文化同化运动和意识形态洗脑,甚至公然策划政权更迭、“颜色革命”。他们以专制的手段推销自由民主,千方百计“普世化”那套由自己牢牢把控、服务一己私利的制度和规则,试图建立起一个“等级世界”和“中心—外围”体系:三十几个“自由民主制国家”永远居于这个世界的顶端和这个体系的中心,而其他国家则永远被压制在发展的中低端和国际体系边缘,沦为西方予取予求的对象。这不就是披着“皇帝的新装”的种族主义和殖民主义么?

事实反复证明,经历过西方“民主改造”的发展中国家并未得到被许诺的自由、民主和繁荣。“第三波民主化浪潮”并未帮助撒哈拉以南非洲摆脱贫困和战乱,反令其陷入逢选必乱的怪圈。“阿拉伯之春”没给西亚北非带来繁荣和稳定,反而成为阿拉伯国家的严冬和噩梦……几年前某位美国女星站在伊拉克的废墟上感慨:“他们虽然失去了一切,但得到了自由”。没错,他们也许得到了西方宣扬的“自由”,但却真真切切地失去了本来拥有的平静生活乃至宝贵生命。

《世界报》文章称,百万计的亚非民众向往自由。的确如此,但他们向往的并不是西方口中的假自由,而是挣脱剥削枷锁、冲破制度规锁、实现发展稳定的真自由。文章唏嘘,苏联解体后对俄罗斯的“民主改造”未能成功,是因为西方错误地认为俄罗斯会很快完成过渡进程。非也!所谓对俄罗斯的“民主改造”不成功,既是因为西方开出的药方不对俄罗斯的病症,不能真正满足俄罗斯人民对和平、发展、自由、民主的渴求,更是因为西方的药方里还阴险地包藏着以“民主”之名肢解和奴役俄罗斯的祸心,这让有着灿烂文明、强烈自尊的俄罗斯民族如何接受!文章还呼吁西方要捍卫“现代文明”的价值观,想当然地把西方文明等同于现代文明,多么地狂妄自大!

在21世纪的今天还能听到这些谵语,说明西方一些人人陷在所谓“西方中心论”“普世主义”叙事中难以自拔,拒绝甚至是无力客观看待、理性分析自己所处的世界。放眼全球,非西方世界正在经历新的历史觉醒,越来越多的发展中国家敢于向西方霸道霸凌行径说“不”。如果西方一些人像《世界报》文章中提到的那样,感受到了“普世主义的消逝”,这一点也不奇怪,这恰恰说明历史的大潮不会被任何人、任何国家设计出来的“等级世界”所左右,建立更加公正合理的国际秩序既是非西方国家特别是发展中国家的强烈心声,也是历史发展的必然方向。文章引述的欧洲政论家汉斯·克里布的一句话倒是歪打正着地说到了点子上:“要意识到世界不再以西方和西方思想为中心”。西方要想赶上历史潮流,避免自身衰落,是时候睁开眼睛正视世界,从“西方中心论”的迷思中走出来了。

自然界里千万物种可以和谐共生,多姿多彩的人类文明也没有优劣高低之别。和平、发展、公平、正义、民主、自由是全人类共同价值,任何国家都没有资格据为己有,更不能打着它们的幌子干涉别国内政,推行霸权主义。全过程人民民主是符合中国国情的、真实管用的中国特色社会主义民主政治制度,得到中国人民广泛拥护。哈佛大学、知名公关公司爱德曼等西方机构民调显示,中国人民对中国政府的满意度连续多年保持在90%以上。即便如此,中国也从未试图向别国输出自己的政治制度,而是始终尊重各国人民自主选择发展道路的权利。

当今世界正面临诸多严峻挑战,亟需各国超越分歧、合作应对。9年前,习近平主席从全人类共同福祉出发,提出推动构建人类命运共同体,呼吁“不同社会制度、不同意识形态、不同历史文化、不同发展水平的国家在国际事务中利益共生、权利共享、责任共担,形成共建美好世界的最大公约数”。各国人民摒弃傲慢和偏见,在平等相待、相互尊重的基础上携手推动建设持久和平、普遍安全、共同繁荣、开放包容、清洁美丽的世界,这才是真正的普世主义。




Quand certains en Occident parlent d’« universalisme », de quoi parlent-ils?

Il y a quelques jours, Le Monde a publié un article intitulé « Liberté, le combat continue », qui se répandait en louanges de l’« universalité » de la démocratie libérale (aussi appelée démocratie occidentale), se faisait l’avocat des « mouvements de révolte populaire contre l’autocratie » dans certains pays et appelait l’Europe à assumer sa responsabilité en tant que « bastion de l’universalisme des valeurs libérales et du droit ». En s’acharnant à forcer un discours de « démocratie contre autocratie » et en prônant la « supériorité de l’Occident » sous l’enseigne de l’« universalisme », l’article cherchait à accaparer la définition de la démocratie et de la liberté.

La démocratie occidentale est loin d’être «universelle ». L’assimiler aux « valeurs universelles » est en soi un détournement de notions. Dans une optique temporelle, la démocratie occidentale est née des Lumières et des révolutions bourgeoises européennes des 17e et 18e siècles. Remontant à il y a 300 ans à peine, ce n’est qu’une vague dans le long fleuve de l’histoire humaine. Même si, comme le veut une opinion courante, nous faisions remonter les origines de la démocratie à la Grèce antique, force est de constater que la démocratie des cités-États grecques s’était déjà éteinte en Europe occidentale au cours de la longue période entre l’instauration de l’Empire romain et la fin du Moyen Âge. Dans une optique spatiale, selon l’institut de recherche suédois V-Dem cité par l’article du Monde, il n’existe aujourd’hui que 34 « démocraties libérales » dans le monde, qui représentent moins d’un cinquième du nombre total de pays et moins de 13 % de la population mondiale. Vanter un système politique clairement minoritaire et dans le temps et dans l’espace comme « universel », quelle étroitesse de vue, quelle présomption !

La démocratie occidentale n’est pas non plus vraiment « démocratique ». La démocratie occidentale moderne s’est progressivement établie au fur et à mesure que le capitalisme européen se développait et que le régime féodal et aristocratique laissait place à la bourgeoisie. Il s’agit au fond d’une démocratie bourgeoise, un système politique créé pour réaliser et protéger les intérêts de la bourgeoisie et la propriété privée capitaliste. Comme l’a fait remarquer Adam Smith dans son livre La richesse des nations, la « démocratie républicaine » est plus propice au règne du capital. Dans l’histoire, des pays capitalistes occidentaux, ayant réalisé l’accumulation du capital et le processus de l’industrialisation par l’exploitation des travailleurs de leur propre pays et le pillage des peuples des nations colonisées, tentaient d’utiliser « la démocratie et la liberté » pour blanchir leurs péchés. Ainsi en 1840, le parlement britannique n’a-t-il pas « démocratiquement » voté le déclenchement de la Guerre de l’Opium pour agresser la Chine ? Que ce soit au Royaume-Uni, aux États-Unis ou dans tout autre pays occidental, dans la pratique et l’histoire de la démocratie, le droit de vote a longtemps été à dessein réservé à un « groupe limité de personnes qualifiées ». Ce n’est que vers les années 1970 que les principaux pays capitalistes ont adopté le suffrage universel accordant un droit de vote égal aux hommes et femmes de plus de 18 ans, ce qui n’est, au fond, qu’un simple signe que « l’épée comme premier levier de puissance sociale fit place à l’argent ».

Dans le monde occidental d’aujourd’hui, la polarisation sociale, la fracture entre riches et pauvres, la chute de la classe moyenne, la politique corrompue par l’argent, les courants extrémistes et d’autres problèmes se multiplient. Ces derniers jours, deux événements hallucinants ont eu lieu dans le monde de la démocratie occidentale. Un : il a fallu 15 tours de vote pour élire le président de la Chambre des représentants du Congrès américain. L’autre : deux ans après les émeutes du Capitole aux États-Unis, des émeutes presque identiques ont éclaté au Brésil, un pays appliquant le système de démocratie occidentale. Alors que des personnalités averties réfléchissent sur les causes profondes du dysfonctionnement de la démocratie occidentale, certains prêchent encore avec véhémence l’« universalisme » de la « démocratie et de la liberté » occidentales. Pourquoi se prennent-ils toujours pour des médecins et prescrivent des remèdes au monde entier, alors qu’ils devraient plutôt se dépêcher de se faire soigner, puisque ce sont manifestement eux les patients ?

Parce qu’ils ont des arrière-pensées, tout simplement. Tout système social dans le monde, y compris la démocratie, est le produit de l’Histoire. Or, pour les États-Unis et certains autres pays occidentaux, la démocratie n’est pas seulement un système politique ou une vision sociale apparus au cours du développement de la société humaine, mais aussi et surtout une arme et un instrument pour exploiter et contrôler les pays non occidentaux, en particulier les pays en développement, et maintenir leur position dominante dans le système international. Depuis longtemps, sous la bannière de l’« universalisme », ils exportent avec entrain les valeurs capitalistes et les systèmes sociaux et politiques de l’Occident, se livrent sans aucun scrupule à l’assimilation culturelle et au lavage de cerveau idéologique, et ourdissent même ouvertement des changements de régime et « révolutions de couleur ». Ils agissent en dictateurs pour prêcher paradoxalement la démocratie libérale, et ne lésinent pas sur les moyens pour « universaliser » le système et les règles qui sont strictement sous leur contrôle et qui servent leurs propres intérêts. En faisant ainsi, ils comptent créer un « monde hiérarchique » et un système « centre-périphérie », où une trentaine de « démocraties libérales » seront toujours au sommet du monde et au centre du système, tandis que les autres pays seront à jamais relégués au second plan du développement et à la marge du système international, à la merci de l’Occident. N’est-ce pas du racisme et du colonialisme qui ne disent pas leur nom ?

Les faits ont prouvé à maintes reprises que les pays en développement qui ont subi la «transformation démocratique » de l’Occident n’ont pas obtenu la liberté, la démocratie ou la prospérité qui leur avaient été promises. La « troisième vague de démocratisation » n’a pas aidé l’Afrique subsaharienne à sortir de la pauvreté et de la guerre, mais l’a au contraire plongée dans des chaos récurrents aux périodes d’élections. Le « printemps arabe », au lieu d’apporter prospérité et stabilité à l’Asie de l’Ouest et à l’Afrique du Nord, est quasiment devenu un « hiver de cauchemars » pour les pays arabes… Il y a quelques années, une célèbre actrice américaine s’exclamait au milieu des décombres en Irak, en disant : « Ces personnes ont tout perdu… ils n’ont rien, mais ils sont libres ». Oui, ils ont peut-être gagné la « liberté » tant vendue par l’Occident, mais ils ont sûrement perdu la paix qu’ils avaient et parfois même leur vie.

Selon l’article du Monde, des millions de gens en Asie et en Afrique sont épris de liberté. En effet, ils le sont, mais la liberté à laquelle ils aspirent n’est pas la fausse liberté prêchée par l’Occident, mais la vraie liberté de s’affranchir de l’exploitation et des jougs institutionnels et d’assurer le développement et la stabilité de leurs propres pays. L’article du Monde déplorait que l’échec de la « transformation démocratique » de la Russie, après l’effondrement de l’URSS, serait dû au fait que l’Occident pensait à tort que la transition serait rapide. Il n’en est rien. Si la soi-disant « transformation démocratique » de la Russie n’a pas abouti, c’est parce que les remèdes prescrits par l’Occident ne correspondaient pas aux maux de la Russie et ne pouvaient pas satisfaire réellement l’aspiration du peuple russe à la paix, au développement, à la liberté et à la démocratie. Qui plus est, ces remèdes nourrissaient insidieusement le dessein de réduire la Russie au démembrement et à la servitude au nom de la « démocratie ». Comment cela pouvait-il être accepté par le peuple russe, fier de sa civilisation splendide et de sa dignité ardente ? L’article du Monde appelait par ailleurs l’Occident à protéger les valeurs de la « civilisation moderne » : quelle arrogance que de supposer que la civilisation occidentale et la civilisation moderne sont deux notions interchangeables !

Le fait que nous puissions encore entendre de telles divagations au 21e siècle montre que certains Occidentaux sont toujours prisonniers du récit de l’« eurocentrisme » et de leur « universalisme », et qu’ils refusent ou sont même incapables d’apporter un regard objectif et un jugement rationnel sur le monde dans lequel ils vivent. Regardons autour de nous, le monde non occidental est en train de connaître un nouveau réveil historique, avec de plus en plus de pays en développement qui osent dire « non » aux pratiques hégémoniques et intimidantes de l’Occident. Si certains Occidentaux ressentent l’« universalisme perdu » tel que décrit par l’article du Monde, qu’ils ne s’étonnent point : cela montre justement que le cours de l’Histoire ne sera jamais dicté par un « monde hiérarchique » conçu par quiconque. L’avènement d’un ordre international plus juste et plus rationnel représente non seulement la voix forte des pays non occidentaux, en particulier des pays en développement, mais correspond aussi au courant inéluctable de l’Histoire. Comme par hasard, le politologue européen Hans Kribbe cité dans l’article du Monde a bien fait mouche : « il s’agit de prendre conscience que le monde n’est plus organisé autour de l’Occident ou de ses idées ». Si l’Occident souhaite rattraper le cours de l’Histoire et éviter la déliquescence, il est temps qu’il ouvre les yeux sur le monde et sorte du mythe de l’« eurocentrisme ».

Dans la nature, des millions d’espèces peuvent coexister en harmonie. Dans notre humanité tellement diversifiée, il n’y a pas non plus de civilisation inférieure ou supérieure aux autres. La paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté sont des valeurs communes à toute l’humanité, aucun pays n’a le droit de s’en approprier, et encore moins de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays et de pratiquer l’hégémonie sous leur couvert. La démocratie populaire intégrale est une démocratie socialiste aux caractéristiques chinoises qui répond aux conditions nationales de la Chine. C’est une démocratie réelle, efficace et largement soutenue par le peuple chinois. Des sondages réalisés par l’université Harvard, l’agence de relations publiques Edelman et d’autres institutions occidentales montrent que le taux de satisfaction du peuple chinois envers le gouvernement chinois est supérieur à 90 % depuis des années consécutives. Malgré cela, la Chine n’a jamais songé à exporter son système politique dans d’autres pays. Au contraire, elle a toujours respecté le droit de tous les peuples de choisir leur propre voie de développement.

Le monde est confronté à de multiples défis sérieux. Il est urgent que tous les pays transcendent leurs divergences pour y faire face ensemble. Il y a neuf ans, en partant du bien-être commun de l’humanité, le président Xi Jinping a avancé l’initiative de promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Il s’agit du « partage des intérêts, des droits et des responsabilités dans les relations internationales par des pays aux systèmes sociaux, idéologies, histoires, cultures et niveaux de développement différents, de sorte à trouver le plus grand dénominateur commun en vue d’un monde meilleur ». Que tous les peuples rejettent l’arrogance et les préjugés, et travaillent ensemble sur la base de l’égalité et du respect mutuel pour bâtir un monde beau, propre, ouvert et inclusif, où règnent la paix durable, la sécurité globale et la prospérité commune. C’est ça le vrai universalisme.


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