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警惕对华“去风险”毒害全球经济关系

近期,美欧涉华舆论场出现了一个时髦新词:“去风险”,并开始风靡美欧政坛。对华“去风险”,看似褪去了“脱钩断链”的非理性,但本质上还是一粒“糖衣毒药”,只不过迷惑性更强了。

首先,中国是“风险”吗?中国是世界上唯一将“坚持和平发展道路”载入宪法的国家,是将“推动贸易和投资自由化便利化、反对保护主义”写入中国共产党全国代表大会报告的国家。这样的中国是对世界和平与发展的保险,而绝不是风险。中国拥有14亿人口、4亿中等收入群体的超大规模市场,过去多年对全球经济增长的贡献率超过30%,每天有3.2亿美元中国直接投资走向世界,中欧之间每分钟的贸易往来超160万美元。这样的中国是机遇,而绝不是挑战。中国是一个正在扎实推进中国式现代化的文明古国,我们的目的是让自己的人民过上更好日子,而不是称王称霸、号令天下。这样的中国,是稳定,而绝不是动荡。一个向世界敞开怀抱、坚定走和平发展道路的国家,何来的“风险”呢?

其次,世界应该“去何种风险”?毋庸置疑,遍观全球,最大的“风险源”莫过于美国。美国奉行本国利益至上,大搞霸权霸凌霸道,唯恐天下不乱。每年军事预算超过其后15国总和、2001年以来“反恐”行动造成超过90万平民死亡的是它;操纵美元四处“薅羊毛”、大搞单边制裁殃及全球近一半人口的是它;炮制“民主对抗独裁”叙事,胁迫各国选边站队、以“大国竞争”掩盖对发展中国家盘剥遏制企图的是它;自身问题一大筐、反倒对他国指手画脚的是它;接二连三“退群毁约”、无差别监听盟友、动辄对友军“背后捅刀”的还是它。如果要“去风险”,那也应该是去美国的风险。

最后,如何真正地“去风险”?应该看到,当前国际产业链、供应链的形成和发展是经济全球化和市场经济作用的结果。各国相互依存,恰恰说明人类越来越成为一个命运共同体。相互依存不仅不是“风险”,反而能带来共同发展的利益。那些担心“风险”的国家其实是怀有“怕吃亏”的小心思、“见不得别人好”的阴暗心理和“踢掉发展中国家上升的梯子”、永保自己统治世界优势的霸权心态。美国政客就曾扬言,要通过“脱钩断链”确保中国的技术比美国落后两三代。美国极右翼政治狂人班农甚至叫嚣要“把中国打回第三世界”。

然而,“脱钩”谈何容易!美国对华贸易战打了5年,对华贸易不降反升,对华贸易逆差迭创新高。欧洲各国也意识到对华“脱钩”不可能,因为中欧贸易突破每年8000亿欧元,双方早已成为你中有我、我中有你的利益共同体。欧洲要同中国“脱钩”,自己首先得“脱层皮”。然而,某些欧洲政客却抓错了“药方”。他们不是从合作共赢的方向找出路,而是想出了“去风险”的歪点子,说白了就是想对中国搞“精准脱钩”“有选择脱钩”,想只伤及中国而不伤及自己。天底下哪有这等“好事”!某些欧洲政客太天真了!

当前,世界面临的真正风险是某些国家搞霸权主义、单边制裁,鼓吹“民主对抗威权”,试图把世界推向“新冷战”。如果要“去风险”的话,最需要做的恰恰是“去意识形态化”、“去阵营化”、“去小圈子化”。中欧不存在根本利害冲突。中国愿做欧洲应对风险的伙伴、合作共赢的伙伴。维护全球产业链供应链稳定畅通,不仅对中国有利,也对欧洲有利,更对世界有利。我们希望同欧洲携手努力,共同把它们维护好,发展好。



« Dérisquer la Chine », un nouveau poison 
pour les relations économiques internationales


Récemment, un nouveau terme est devenu à la mode dans la presse américaine et européenne sur la Chine, et fait parler beaucoup d’hommes politiques : « dérisquage ». Même si en apparence le « dérisquage » n’est plus aussi irrationnel que le « découplage », dans le fond ce n’est rien qu’un poison enrobé de sucre plus que trompeuse.

Tout d’abord, la Chine est-elle un risque ? La Chine est le seul pays au monde à avoir inscrit dans sa Constitution « poursuite d’une voie de développement pacifique », et elle a imprimé dans le rapport du Congrès national du Parti communiste chinois « favoriser la libéralisation et la facilitation du commerce et de l’investissement » et « s’opposer au protectionnisme ». Une telle Chine est une garantie pour la paix et le développement dans le monde, et non un risque. Avec un énorme marché de 1,4 milliard d’habitants dont 400 millions de personnes à revenu moyen, la Chine contribue à hauteur de plus de 30 % à la croissance économique mondiale depuis de nombreuses années. Chaque jour, 320 millions de dollars d’investissements directs chinois vont dans les quatre coins du monde. Chaque minute, plus de 1,6 million de dollars d’échanges commerciaux sont effectués entre la Chine et l’Europe. Une telle Chine représente l’opportunité, et non un défi. La Chine est une civilisation ancienne qui poursuit pas à pas sa propre modernisation dans le but d’améliorer la vie de son peuple, et non pour s’ériger en hégémon et régenter le monde. Une telle Chine est un pôle de stabilité, et non une source du chaos. Comment peut-on qualifier de « risque » un pays qui ouvre les bras au monde et qui reste fermement engagé sur la voie de développement pacifique ?

Ensuite, qu’est-ce qu’on doit dérisquer ? Il ne fait aucun doute qu’il n’est pas au monde de plus grande source de risque que les États-Unis. C’est un pays qui place ses propres intérêts au-dessus de tout, qui pratique à outrance l’hégémonisme, l’intimidation, la coercition et l’arbitraire, et qui serait plus qu’heureux de semer le trouble dans le monde entier. C’est eux qui ont un budget militaire dépassant celui des 15 pays suivants réunis et dont les « opérations antiterroristes » ont causé la mort de plus de 900 000 civils depuis 2001. C’est eux qui manipulent le dollar pour s’enrichir sur le dos des autres pays comme une sangsue et dont les sanctions unilatérales affectent près de la moitié de la population mondiale. C’est eux qui concoctent le récit de « démocratie contre dictature »,  contraignent les autres pays à choisir leur camp, et utilisent la « concurrence entre grandes puissances » pour dissimuler leur tentative d’exploiter et de contenir les pays en développement. C’est eux qui donnent des leçons aux autres en négligeant leurs propres problèmes. C’est toujours eux qui plus qu’une fois se désengagent arbitrairement, mettent leurs alliés sur écoute sans distinction, et poignardent leurs amis dans le dos à tout bout de champ. S’il y a quelque chose qu’on doit dérisquer, ce sont exactement les États-Unis.

Enfin, comment véritablement dérisquer ? Il est à noter que la formation et le développement des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales résultent de la mondialisation économique et de l’économie de marché. L’interdépendance des pays montre justement que l’humanité vit de plus en plus dans une communauté d’avenir partagé. Cette interdépendance, loin d’être un risque , représente des bénéfices de développement commun. Ceux qui la voient comme risque sont en fait obsédés par une peur injustifiée d’en pâtir, une jalousie sombre devant la réussite des autres, et un rêve hégémonique de « priver les pays en développement de l’échelle ascendante » et de perpétuer leur domination sur le monde. Ainsi, certains politiciens américains ont promis de retarder le progrès des technologies chinoises de deux ou trois générations par rapport aux États-Unis avec le « découplage » et la « rupture des chaînes d’approvisionnement ». Steve Bannon, un militant politique américain d’extrême droite, a même appelé à « repousser la Chine au tiers monde ».

Cependant, le découplage n’est pas facile ! Après cinq années de guerre commerciale déclenchée par les États-Unis, ces derniers voient leurs échanges commerciaux avec la Chine augmenter au lieu de diminuer, et leur déficit commercial avec la Chine ne cesse de battre le record. Les pays européens réalisent également qu’il est impossible de se découpler de la Chine, puisque les échanges commerciaux sino-européens dépassent 800 milliards d’euros par an et que les deux parties constituent depuis longtemps une communauté où leurs intérêts s’imbriquent les uns dans les autres. Avant d’être « découplée » de la Chine, l’Europe se verrait d’abord « découpée ». Pourtant, certains hommes politiques européens prennent le mauvais remède : au lieu de mettre le cap vers la coopération gagnant-gagnant, ils se dévoient sur le « dérisquage », ce qui, en clair, revient à mettre en place un « découplage ciblé et sélectif » vis-à-vis de la Chine, escomptant que seule la Chine sera affectée alors qu’eux-mêmes pourront y échapper. Quelle part de naïveté y a-t-il à croire qu’ils peuvent faire une affaire aussi bonne !

Actuellement, le véritable risque auquel le monde est confronté est la tentative de certains pays de pratiquer l’hégémonisme et d’imposer des sanctions unilatérales, de prôner « la démocratie contre la dictature » et de pousser le monde dans la nouvelle guerre froide. Si « dérisquage » il y a, c’est précisément par la « désidéologisation », le « démantèlement des camps » et la « désorganisation de petits clans ».

Il n’y a pas de conflit d’intérêt fondamental entre la Chine et l’Europe. La Chine est disposée à rester un partenaire de l’Europe pour une coopération gagnant-gagnant contre les risques. Nous espérons travailler main dans la main avec l’Europe pour mieux préserver et développer les chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales dont la stabilité et la fluidité profitent non seulement à nous-mêmes, mais aussi à l’Europe et au-delà. 


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